Fragonard - Marguerite Gérard. Une révélation, des propositions. Exposition mars 2025 - Catalogue - Page 81
dans l’atelier de Fragonard
ill. 11 :
à gauche : ill. B (Jeune Garçon assis sur un socle de pierre) ;
à droite : Marguerite Gérard, Portrait de Jean-Joseph Mougins de Roquefort, 1789,
huile sur papier marou昀é sur bois, 21 x 16 cm,
Grasse, musée Jean-Honoré Fragonard 3 Collection Hélène et Jean-François Costa.
derniers sont souvent représentés
assis, le buste tourné de trois quarts,
accoudé contre une table ou le dossier
d’une chaise, le bras opposé reposant
sur la cuisse, les jambes -échies, les
genoux écartés et les pieds presque
joints, comme dans le Portrait de JeanJoseph Mougins de Roquefort (ill. 11).
Ces petites scènes )gurant des enfants
des rues de Paris renvoient, par leur
sujet et leur gamme chromatique
restreinte, à deux tableaux de
Fragonard : La Vielleuse (ill. 12)
et La Jeune Fille à la marmotte21
(ill. 13), peints respectivement vers
1772-1773 et 1780. Les historiens de
l’art ont maintes fois souligné le lien
entre ces compositions et L’Aveugle
des Quinze-Vingts de Chardin
(ill. 14) exposé au Salon de 175322.
21. Il existe plusieurs versions de cette composition.
22. Une version en cuivre de La Vielleuse (dite aussi
Joueuse de vielle) de Fragonard fait pendant à L’Aveugle
des Quinze-Vingts de Chardin dans la collection Vassal de
Saint-Hubert dispersée le 17 janvier 1774 (lots 105 et 106).
Une Jeune Fille à la marmotte de Fragonard (en pied) se
retrouvera associée à la toile de Chardin plus tard, dans la
collection Duclos-Dufresnoy (saisies avec la collection les
27-29 septembre 1793, puis dans la vente après décès des
18-21 août 1795, n° 30 et 31, comme pendants).
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